Oui, parce que vous obtenez une prime intéressante et que le coût de semis est peu élevé. Pour certaines variétés très hâtives, il est même possible d’échelonner les travaux.
Par la présence de la poussière sur les routes en gravier, de mauvaises herbes ou de tiges de soya non matures (humide-verte), etc.
C’est une unité de mesure, basée sur un calcul donné, pour une période de croissance de plante demandant beaucoup de chaleur. Ex. : maïs, soya, tomate.
Les unités thermiques sont calculées à l’aide des températures minimales et maximales enregistrées durant la journée. Les hybrides ou les variétés sont alors classés en fonction des UTM qui s’accumulent normalement entre les semis et la maturité physiologique. Par exemple, chaque hybride de maïs est classé d’après la SUTC1 dont il a besoin pour que le grain atteigne 32 % d’humidité. Et chaque variété de soya est classé d’après la SUTC dont elle a besoin pour que 95 % des gousses brunissent, selon sa pubescence. Vous pouvez retrouver le tableau pour calcul des U.T. à Agdex 111/31 fiche technique ontarienne rédigé par D.M. Brown, Université de Guelph, ainsi que par A. Bootsma d’Agriculture Canada.
1SUTC : Somme des unités thermiques calculées
En phytotechnie, on appelle :
Densité de semis : Le nombre de graines ou de plantes semées par unité de surface.
Densité de levée : Le nombre de graines ayant donné des plantules par unité de surface.
Densité de peuplement : Le nombre de plantes développées par unité de surface.
La tolérance pour une plante est la faculté de supporter, sans troubles, diverses substances phytosanitaires, ou certaines maladies, pouvant affectées un certain nombre de variétés dans une espèce donnée.
La fonte de semis, la pourriture phytophythoréenne, le rhizoctone commun et la pourriture à sclérote (sclérotiniose) sont des maladies importantes pouvant affecter le rendement.
Le mildiou : maladie ayant un effet négligeable sur le rendement.
La brûlure bactérienne : maladie ayant une importance moyenne sur le rendement.
La cercosporose (graines pourpres) : maladie affectant peu le rendement.
Description sommaire des maladies :
La fonte des semis : Les plantules flétrissent et meurent peu après la levée.
La pourriture des graines : La plantule ne parvient pas à lever.
La brûlure des semis : Se présente un peu plus tard après la fonte des semis.
Moyens de lutte :
Semis dans un sol bien drainé.
Semer dans un sol réchauffé.
Ne pas trop semer en profondeur (de 3 à 5 cm ou 1,5 à 2 po.)
Si des semis directs sont effectués, attendre que le sol soit bien réchauffé sous la matière organique laissée l’automne précédent. Peut-être que l’utilisation de fongicides sur la semence serait un atout.
La pourriture phytophtorienne : Elle est habituellement présente dans les sols à texture fine, après des périodes de temps chauds et pluvieux. Cette maladie peut affecter le soya, de la levée jusqu’à la floraison, lorsque les plantes subissent un stress. Si la maladie affecte les jeunes plantules, il est difficile de la différencier de ceux de la fonte des semis. Les plantes tuées par la pourriture phytophtorienne s’arrachent facilement parce que les racines latérales sont absentes et que seule une faible portion de la racine pivotante demeure. Les plantes mortes apparaissent en foyer ou en ligne dans les baissières.
Moyens de lutte :
Réduire les pertes par l’utilisation de cultivars résistants à plusieurs races et tolérants.
Utiliser de la semence vigoureuse et des fongicides de semence, surtout lorsque les semis sont en sol frais et humide.
Utiliser des méthodes permettant de ne pas compacter le sol.
Faire une rotation de culture dans les champs (blé et maïs). Ceci diminuera significativement les risques.
Le rhizotone commun : Cause la fonte des semis, la nécrose des racines et des tiges de même que la brûlure du feuillage. La maladie se manifeste surtout sur les plantules et les jeunes plantes, notamment par périodes de temps pluvieux, suivis de temps chaud et sec. Les symptômes se développent à la base des tiges et sur le collet des jeunes plantes. Sur les plantes plus avancées, une pourriture brune rouge du cortex racinaire externe peut évoluer en chancre profond qui ceinture la tige.
Moyens de lutte :
Aucun cultivar n’est résistant. La rotation ne peut éliminer la maladie. Il faut donc améliorer le drainage et éviter de semer en conditions fraîches et humides. Il faut utiliser de la semence de bonne qualité et la traiter avec un fongicide afin d’améliorer la levée si des doutes persistent.
Le mildiou : Maladie facile à reconnaître. Des taches chlorotiques jaunes se développent sur la surface supérieure des feuilles vers la fin des mois de juillet et d’août. La maladie varie de dimension (1 à 5 mm). Lors du battage, nous pouvons la voir sur les semences couvertes de masses, couleur crème à grise, facilement détachables. Cette maladie est plutôt négligeable sur le rendement, mais désagréable sur certains grains à la récolte.
Moyens de lutte :
Une rotation de culture, l’utilisation de cultivars résistants et une semence saine seraient des atouts importants.
La pourriture à sclérotes (sclérotiniose) : La maladie est fréquente dans les régions fraîches et humides. Cette maladie sporadique cause des pertes importantes de rendement dans les champs à forte infestation. Les plantes meurent par foyer après la fermeture du couvert végétal. Au début, les plantes se couvrent sur les tiges de lésions blanches ainsi que sur les pétioles et les feuilles de l’étage inférieur du plant. Une décoloration survient, des sclérotes durs et noirs apparaissent alors sur ou dans les tiges et les gousses infectées. L’apparition des symptômes est généralement regroupée en foyers irréguliers dans les champs.
Moyens de lutte :
Porter attention à certains cultivars plus résistants.
Ne pas semer trop dense.
Choisir des écarts plus larges entre les rangs afin d’augmenter la circulation d’air.
Attention à l’apport d’azote sous forme granulaire ou organique.
De longues rotations seraient souhaitables.
La brûlure bactérienne : Cette maladie, bien que faible la plupart du temps, produit des pertes de rendement et de qualité lorsque les conditions sont fraîches et humides. Les premiers symptômes apparaissent sur les plantules (cotylédons), sous forme de lésions rouges ou noires, souvent accompagnés d’un halo jaune sur les tiges et sur les premières feuilles, par température chaude et sèche en été. La maladie freine sa propagation à la fin du mois d’août. Au début septembre, avec le retour du temps plus frais, le feuillage est parfois atteint de petites lésions rouges à brunes, avec une tache centrale sombre et luisante, apparaissant sur les feuilles supérieures, les tiges et les gousses. Ces taches s’agrandissent pour former de grandes zones nécrotiques qui deviennent lacérées. La maladie se propage par de fortes pluies et du vent, ce qui crée des sites d’infection idéaux pour les bactéries.
Moyens de lutte :
Une rotation équilibrée et l’enfouissement de végétaux constituent un moyen de lutte efficace pour contrer cette maladie.
La cercosporose : La maladie ne cause pas de pertes économiques, mais reste très visible par temps chaud et humide, tard en saison. Les symptômes visibles sont des lésions de 1 à 5 mm dont le centre est brun roux et le contour rouge foncé ou brun.
Moyens de lutte :
On peut lutter contre cette maladie par des rotations de cultures non sensibles telles que le maïs et le blé.
La brûlure phomopsienne : Les pertes économiques ne sont pas importantes. Toutes les parties de la plante peuvent être infectées, mais les champignons se retrouvent sur les tiges, les gousses et les graines (lignes noires, îlots irréguliers), surtout sur les tiges. On remarque également des points noirs sur les gousses.
Moyens de lutte :
Rotations de cultures au maïs ou blé.
Faire l’enfouissement des débris de soya.
Non, il est très important de vérifier l’information (nombre de grains/ kg) sur les sacs pour ajuster en conséquence la population au mètre carré. Au besoin, vous pouvez toujours en discuter avec votre représentant.
Si la semence est d’excellente qualité et que vous semez dans de bonnes conditions, l’apport de fongicide n’est pas obligatoire. Pour d’autres raisons, un traitement de semence serait recommandé, notamment pour une semence ayant un faible pourcentage de germination (à cause de pathogènes sur la semence), pour un semis direct en sol froid ou un semis conventionnel en sol froid et hâtif pour votre région de même que pour des variétés plus sensibles que d’autres aux pathogènes en début de saison.
L’inoculation du soya par la bactérie Rhizobium Japonium permet à la culture de couvrir 75% de ces besoins en azote grâce à la symbiose.
Les excroissances présentes sur les racines du soya «appelé nodules» permettent grâce à la bactérie Rhizobium Japonium de fixer l’azote de l’air, le rendant ainsi disponible aux plants du soya. La culture du soya à besoin de 250 kg d’azote par hectare, vous comprenez l’importance de l’inoculation.
Plusieurs marques d’inoculant sont en vente sur le marché. Il suffit de choisir celui qui répond le mieux à vos besoins. Une forte dose d’inoculant est recommandée lors de la première année de culture de soya.
Cette question est fréquemment posée. Faisant partie de la famille des légumineuses, le soya nécessite beaucoup de potasse. Heureusement, nos sols en contiennent passablement. Je préconise donc l’apport de phosphore et de potasse, suggéré selon l’analyse de sol, l’année avant l’établissement du soya. Si vous appliquez l’engrais au printemps, avant les semis, ne pas dépasser 30 kg de N/ha, car cela pourrait nuire à l’établissement des nodules sur les racines du soya ou occasionner de la verse, et peut favoriser le développement de certaines maladies fongiques.
Nous appréhendons toujours l’utilisation des herbicides. Il est donc très important de communiquer avec votre représentant. Il saura vous suggérer le meilleur produit, au meilleur moment, selon vos besoins spécifiques.
Premièrement, lors du criblage, nous enlevons les parties de tiges et les gousses. Ensuite, le soya est passé sur une table afin d’uniformiser le lot (grosseur du grain). L’étape suivante consiste à enlever la roche et la terre. Une autre machine, dite à courroie inclinée, sert à enlever le maïs ou tous grains mal formés. Finalement, si le lot doit être traité, il est acheminé au traiteur et ensaché selon la demande du client. Tous les rejets seront utilisés pour l’alimentation animale.
Lorsqu’un producteur de semence de soya <em>Pedegree</em> est dans la période de battage, son but premier est de fournir un soya ayant la meilleure qualité possible pour son statut semé. Concernant les taches, ce n’est pas un critère de qualité primordiale. Le but recherché est de fournir un soya de qualité pouvant être semé en terre et non pour la consommation humaine. L’important est d’avoir une germination le plus près de 100 %. On ne peut pas récolter lorsque le soya est trop sec, car le taux de germination baisse. Une longue période humide, sur un champ mature, altère aussi la qualité de germination soit par la vigueur du soya ou par les pathogènes présents sur la semence. Un producteur de semence ne veut surtout pas avoir un soya taché, car l’excédent de la semence ne peut être utilisé pour la consommation humaine. Cela lui occasionnerait également une perte de rentabilité.