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L’ACADÉMIE CERESCO PRÉSENTE
Alliance & croissance
septembre 2021
Ferme de l’Éclatière – Passion et évolution
NOM DU PRODUCTEUR
Xavier Peeters, Maggy Vastersaegher et
Sébastien Peeters
NOM DE LA FERME
Ferme de l’Éclatière
RÉGION : Les Laurentides
PRODUCTEUR CERESCO DEPUIS
2007
SUPERFICIE DES TERRES
1400 acres
Variétés cultivées en 2021
AAC Vireo
AAC Coryllis
Variétés cultivées en 2020
Havane
Eider
"Xavier, Maggy, Sébastien, Roxane, Mégane, Émile, Victoria et Charline.
Photo : Arrive en Campagne"
Lorsque Xavier Peeters et Maggy Vastersaegher arrivent à Saint-André-d’Argenteuil de leur Belgique natale en 1979, le nom « Ferme de l’Éclatière » semble naturel pour leur ferme, car il s’agit du nom de la terre familiale en Belgique, établie au même endroit depuis plus de 400 ans et exploitée à l’origine par le seigneur de l’Éclatière et encore aujourd’hui par le frère de Xavier. Animé par le désir de contribuer au développement de l’entreprise familiale, leur fils Sébastien poursuit l’acquisition de compétences à L’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de Saint-Hyacinthe où il y rencontre Roxane Lambert, sa future conjointe. Partageant une vision commune, au terme de leurs études en 2005, ils se joignent à l’exploitation familiale.
Une évolution ancrée dans des valeurs profondes
Depuis l’acquisition en 1979, la ferme s’est développée au rythme des achats de terre et de quota. Ne comptant au départ que 56 hectares de terre et une cinquantaine de vaches laitières, aujourd’hui les Peeters cultivent plus de 1 150 hectares et tirent 155 vaches laitières pour un quota de 235 kg.
Roxane et Sébastien sont déterminés à transmettre leur amour et respect pour la terre et les animaux à leurs enfants. D’ailleurs la relève prend forme avec Mégane, 14 ans, Émile, 12 ans, Victoria, 10 ans et Charline 8 ans aidant déjà à l’étable.
Parallèlement, la croissance se poursuit sur la ferme. L’étable à stabulation libre compte maintenant 4 robots de traite et le couple voudrait voir le nombre de vaches en lactation augmenter à 200 têtes, et vise les 350 kg de quota. Comme confirme le producteur : « Notre installation est prête pour l’augmentation visée. Nous avons suffisamment d’espace à l’étable et les 4 robots suffiront à la tâche. Roxane, qui s’occupe du troupeau laitier, peut gérer plus d’animaux sans que cela n’engendre plus de travail ».
« Mes parents sont toujours actifs, Maggy, ma mère, s’occupe de l’administration et Xavier, mon père, opère le camion-remorque de la ferme pour transporter le grain vers les centres de grains. Il aide également à l’entretien de la machinerie et aux travaux au champ. Nous avons également un employé à temps plein à l’étable avec Roxane et un stagiaire de France pour deux ans, qui est assigné au champ et à l’étable, selon le temps de l’année. Les autres membres de la famille donnent un coup de main lors des gros travaux. Également, on peut compter sur nos voisins retraités qui viennent aider au printemps et à l’automne, » mentionne Sébastien.
"Récolte de soya AAC Coryllis "
Une philosophie de culture terre à terre
Après 6 ans de simplicité volontaire avec le moins de cultures et de variétés différentes et un travail minimum du sol, les propriétaires songent à une rotation avec labours aux 3 à 4 années pour mieux contrôler les mauvaises herbes.
«J’aimerais pouvoir diminuer l’utilisation des pesticides et des herbicides, mais l’arrosage est le nerf de la guerre dans le soya IP.»
«Au temps des arrosages, je fais le tour de mes champs tous les jours pour ne pas manquer mon coup, surtout pour l’herbe à poux, les sétaires et l’abutilon. Je suis également épaulé par mon conseiller Ceresco, Valentin et mon représentant William Houde, Michel Duplessis, qui me recommandent les bons produits et le meilleur temps pour les appliquer », mentionne Sébastien.
L’avantage du soya IP
La région de Saint-André-d’Argenteuil peut compter sur environ 2 700 UTM et la majorité des terres se compose de loam argileux. Ce sont de bonnes terres adaptées à la culture du soya. « Nous n’avons jamais semé de soya tolérant au glyphosate, sauf un champ une année. La gestion des deux est plus complexe et nous avons opté pour l’IP uniquement. Nous possédons deux centres d’entreposage et de séchage de grain sur la ferme. L’un est dédié au maïs et l’autre au soya. Nous sommes ainsi certains qu’il n’y aura pas de contamination par une erreur humaine ou un mauvais nettoyage. »
« Nous travaillons exclusivement avec Ceresco depuis quelques années, mais sommes clients depuis 14-15 ans. Ils offrent un excellent service et c’est l’endroit le plus près après le port de Montréal (83 km vs 105 km). Mais l’avantage premier est qu’il n’y a pas d’attente à la livraison et le site est ouvert les fins de semaine durant les récoltes. Au port, nous pouvons perdre 4 à 5 heures à attendre. Il est aussi très facile de fermer les prix et les primes sont avantageuses » ajoute le producteur.
Les propriétaires apprécient également la qualité de la semence. « Il y a trois ans, Valentin nous a proposé une variété de soya Natto (Coryllis) que nous avons semé sur 40 ha à titre d’essai. L’année suivante nous avons augmenté à 80 ha et en 2021 nous aurons 50 % de notre superficie de soya, soit 240 ha, semés avec cette variété. La prime pour le soya Natto se rapproche du prix du soya bio. L’autre 240 ha sera semé avec la variété Vireo, un IP à hile jaune à gros grains, à bon rendement et à bonne prime », ajoute le producteur.
Le semis du soya se fait à l’aide d’un semoir à trémie central de 24 rangs de 50 cm (20 po), ce qui permet de passer entre les rangs avec le pulvérisateur. Pour être plus efficace à la récolte, Sébastien s’est muni d’une table à tapis de 12,3 m (40 pi) pour récolter son soya. Il considère que c’est un gros plus pour la qualité de la récolte et que moins de grains sont perdus au sol. Il a également installé une grille sur la vis de déchargement qui fait sortir une grande partie des mauvaises herbes qui ne se retrouveront pas dans le silo.
"Les équipements d'entreposage à la Ferme de l’Éclatière"
Les secrets de la réussite
S’il devait donner des conseils aux producteurs qui voudraient produire du soya IP, Sébastien mentionne qu’ils doivent être minutieux, faire un bon suivi des mauvaises herbes et récolter sous des conditions optimales. Les champs doivent être prêts pour la production, bien nivelés, bien drainés, fertiles et propres. Il faut s’investir dans ses champs pour réussir, mais ça vaut la peine.
Sébastien mentionne que l’équipe de Ceresco est là pour l’aider dans l’atteinte de son succès avec les variétés IP. Du semis à la récolte, de l’entreposage à la livraison, il se sent bien appuyé par tous, comme une grande famille.
Sébastien ajoute que les équipements d’entreposage et de séchage doivent être conçus pour manipuler délicatement les grains de soya pour diminuer au maximum le bris des grains. « C’est l’un des prochains projets d’envergure à être réalisé sur la ferme. Je veux un plan de séchage qui prendra soin de l’intégrité des grains, de l’arrivée à la ferme jusqu’à la livraison chez Ceresco », conclut le producteur.
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